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Le bitcoin franchit 100 000 dollars : une actualité anecdotique


Le franchissement par le bitcoin du seuil symbolique des 100 000 dollars occupe une place de choix dans les médias. Pourtant, pour ceux qui comprennent profondément ce que représente Bitcoin, cet événement n’a rien de spectaculaire.


Une réussite attendue, mais secondaire


Ce cap, certes impressionnant pour le grand public, était anticipé par les vrais bitcoiners. Ces derniers savent que la valeur monétaire du bitcoin est une conséquence naturelle de ses fondamentaux : limitation stricte de son offre, résistance à la censure, et indépendance vis-à-vis des politiques monétaires traditionnelles. Pour eux, la montée en flèche du prix valide surtout la pertinence du projet, mais ne constitue pas une finalité.


Comme l’or ou d’autres actifs rares, le bitcoin est conçu pour s’apprécier dans le temps face à des monnaies fiat sujettes à l’inflation et à l’extensibilité sans limites. Mais réduire le bitcoin à une simple courbe de prix, c’est passer à côté de son essence.


Bitcoin : un moyen, pas une fin


Le bitcoin n’est pas là pour être un actif spéculatif de plus. C’est un outil au service d’un projet bien plus vaste : libérer la monnaie du contrôle des États et des banques centrales. En brisant leur monopole, Bitcoin rend possible une véritable renaissance libérale où l’économie repose sur les choix individuels et non sur les décisions arbitraires.


En ce sens, la hausse du prix du bitcoin ne fait que refléter son adoption croissante et sa reconnaissance comme réserve de valeur. Cependant, le véritable enjeu est ailleurs : Bitcoin est une réponse systémique au capitalisme de connivence et à l’interventionnisme étatique exacerbé.


Le piège médiatique du prix


Il est regrettable que les médias ne parlent du bitcoin qu’à travers les fluctuations de son prix. Cette approche superficielle détourne l’attention des questions fondamentales : pourquoi le bitcoin existe-t-il ? Quels problèmes structurels du système actuel vient-il résoudre ?


Les vrais bitcoiners, eux, sont bien plus intéressés par les avancées dans l’adoption technologique et institutionnelle, ou encore par les débats sur la décentralisation et la gouvernance du réseau.


Ce qui importe vraiment


Le franchissement des 100 000 dollars marque une étape dans le cheminement du bitcoin vers son rôle de monnaie saine et alternative. Mais la vraie révolution est ailleurs :


  1. Dépolitiser la monnaie : le bitcoin prive les États de l’outil de création monétaire, souvent utilisé pour financer des déficits insoutenables au détriment des générations futures.


  2. Rendre le pouvoir aux individus : chaque utilisateur de bitcoin devient souverain sur sa richesse, sans dépendre d’intermédiaires ni craindre la confiscation.


  3. Incarner un projet libéral : en réintroduisant des règles monétaires basées sur la rareté et la responsabilité, Bitcoin impose une discipline qui pousse à un comportement économique durable et responsable.


Conclusion


Le franchissement des 100 000 dollars est une anecdote dans l’histoire du bitcoin. Ce n’est ni un aboutissement, ni un événement qui change la donne pour ceux qui ont toujours perçu le bitcoin comme un outil pour remodeler les fondations monétaires de nos sociétés.

Le bitcoin n’est pas une fin en soi. C’est une étape vers un projet plus ambitieux : le triomphe d’une société fondée sur le libéralisme.

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