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Le libéralisme est la fin. Bitcoin n’est qu’un moyen.

  • C.F.
  • 24 juin
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 27 juin

Je parle souvent de Bitcoin. Je le défends, je l’explique, je l’argumente. Certains finissent par croire que je suis un "bitcoin maximaliste", que je ne jure que par le protocole, l’ingénierie, les 21 millions. C’est faux.

Ma boussole n’est pas le code de Satoshi. Ma boussole, c’est le libéralisme.

Pas un libéralisme édulcoré, technocratique, ou confondu avec la dérégulation financière. Non : le libéralisme authentique, celui des droits individuels, de la propriété privée, de la responsabilité personnelle, de la liberté d’échanger et d’entreprendre. Celui qui fait de l’individu un sujet de droit, non un rouage de la machine étatique. Celui qui place la liberté au sommet, non comme une promesse creuse, mais comme une exigence.

Et si je parle autant de Bitcoin, ce n’est pas parce que je l’idolâtre, c’est parce qu’il m’apparaît comme un outil cohérent avec cette philosophie. Un outil puissant. Radical. Mais un outil, pas une fin.

Bitcoin n’est pas une vérité philosophique. Ce n’est pas une doctrine. C’est un mécanisme, un levier, une innovation utile pour contenir l’expansion de l’arbitraire monétaire. Il me fascine non pour sa technique seule, mais parce qu’il sert une cause plus grande que lui : celle de la liberté individuelle, de la limitation du pouvoir, de la souveraineté personnelle. Bref, celle du libéralisme.

Je vois parfois des passionnés glisser dans une forme d’adoration technique, comme si la vérité se réduisait à un protocole. Comme si le salut viendrait d’un algorithme. C’est un piège. Le libéralisme ne se code pas. Il se pense, il se comprend, il s’assume.

Il est plus exigeant que n’importe quel protocole. Il ne promet pas l’utopie, il garantit le droit de tenter, d’échouer, de réussir, de transmettre. Il ne dessine pas une société parfaite, il protège l’espace où chacun peut tracer son propre chemin.

Bitcoin peut aider à cela. Il peut être un rempart contre l’hybris des banques centrales et des États dispendieux. Il peut redonner une colonne vertébrale au système monétaire. Mais il ne suffit pas à lui seul. Sans philosophie derrière, sans libéralisme vivant, Bitcoin ne serait qu’une technologie de plus, récupérable, dévoyable, neutralisable.

Je suis passionné par Bitcoin parce que je suis passionnément libéral.

Et c’est dans cet ordre-là que les choses doivent rester. Sinon, on inverse les moyens et les fins. Ce n’est pas Bitcoin qui sauvera l’homme. C’est l’homme libre qui fera bon usage de Bitcoin.

 
 
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