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Le succès de bitcoin, symptôme d’un tournant historique occidental

L’Occident est en crise. Pas une crise passagère, mais une crise existentielle, celle d’un modèle qui s’effondre sous le poids de ses contradictions. Pendant des décennies, nos sociétés ont troqué la liberté contre la promesse illusoire de la sécurité, l’initiative individuelle contre la bureaucratie tentaculaire, la responsabilité contre l’assistanat institutionnalisé. Aujourd’hui, l’addition arrive.


La faillite du socialisme et du wokisme


Depuis plus d’un siècle, l’Occident a progressivement glissé vers une économie administrée où l’État est devenu l’alpha et l’oméga de toutes les décisions économiques et sociales. Ce glissement a été justifié par une idéologie pernicieuse : le socialisme, réincarné aujourd’hui sous sa forme la plus insidieuse, le wokisme.


Le wokisme n’est pas une mode passagère, c’est un outil idéologique visant à saper les fondements mêmes de la civilisation occidentale : le mérite, l’effort, la responsabilité. Il cherche à redéfinir nos valeurs sous le prisme du ressentiment et de la victimisation systématique. L’égalité devant la loi est abandonnée au profit d’un égalitarisme destructeur, qui légitime l’intervention de l’État à tous les niveaux, au prix de nos libertés fondamentales.


Dans ce contexte, le système économique n’est plus basé sur la création de richesse, mais sur sa redistribution forcenée. L’État-providence, dans sa fuite en avant, finance son modèle à coups de déficits chronique et d’endettement abyssal, sacrifiant les générations futures pour acheter la paix sociale aujourd’hui.


Un système à bout de souffle


Ce modèle, qui semblait indéfiniment soutenable grâce à la planche à billets et à la manipulation des taux d’intérêt, se heurte désormais à ses limites naturelles. L’inflation n’est plus maîtrisée, la croissance est en berne, et les fractures sociales se creusent à un rythme alarmant. Les institutions supranationales, qui ont longtemps joué le rôle de garants de cet ordre, perdent toute légitimité aux yeux des populations.


Et c’est ici que le bitcoin intervient, non pas comme une solution miracle, mais comme un symptôme. Un signal que de plus en plus d’individus cherchent à échapper à l’étreinte d’un système financier conçu pour les ponctionner, au profit d’une caste politico-financière qui s’accroche à ses privilèges.


Le bitcoin : un réflexe de survie


Le bitcoin est le canari dans la mine de charbon. Sa montée en puissance n’est pas le fruit du hasard, mais le résultat direct d’une défiance croissante envers les institutions monétaires et politiques. Alors que les États s’enfoncent dans la dette et que la création monétaire détruit progressivement la valeur de l’épargne, le bitcoin apparaît comme une alternative crédible pour ceux qui refusent d’être les otages d’un système défaillant.


Il ne s’agit pas simplement d’une monnaie numérique, mais d’un symbole de souveraineté individuelle face à la confiscation étatique. Son succès grandissant montre que de plus en plus d’individus prennent conscience de l’escroquerie du système monétaire actuel et cherchent à s’en émanciper.


Un tournant irréversible


L’Occident se trouve à un carrefour. Il peut soit persister dans la voie du socialisme bureaucratique et du wokisme, avec son cortège d’effondrements économiques et de régressions culturelles, soit renouer avec les principes qui ont fait sa grandeur : la liberté, la responsabilité, le droit de propriété, et la primauté du marché sur l’interventionnisme.


Le bitcoin n’est qu’un élément parmi d’autres de cette prise de conscience. Son succès traduit un rejet du capitalisme de connivence, un refus de se soumettre à l’arbitraire étatique. Mais plus largement, il illustre une tendance de fond : la recherche de nouvelles structures, indépendantes de l’emprise étatique, pour reconstruire une société basée sur des principes sains.


L’histoire nous enseigne que les cycles d’effondrement sont inévitables. Mais elle nous enseigne aussi que les renaissances sont possibles. La question n’est plus de savoir si l’Occident est à un tournant historique. Il l’est déjà. Reste à voir dans quelle direction il choisira d’aller.

Je déclare n'avoir aucun conflit d'intérêt ou partenariat.
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